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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 22:15

Annick Lajoinie     
juin 2007                                                                                                                     
4 Avenue Alexandre JAUBERT                                                     
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                Est-il essentiel à la Foi chrétienne de faire appel à la raison ?

  



                       Il est facile de croire mais difficile de s'en expliquer, car la Foi chrétienne est une expérience à vivre.
                       Dans sa Première Lettre, Pierre nous dit : «  Soyez toujours prêts à justifier de l’espérance qui est en vous devant ceux qui vous en demandent raison » 1 P 3, 15 - 16                                               
                      Ainsi dans le monde actuel, le croyant peut-il s’installer dans une position qu’il n’aurait qu’à conserver ou bien, doit-il s’éduquer à la raison argumentaire et critique, pour ne pas tenir la religion comme réductrice et discriminante. Et est-il alors essentiel à la Foi chrétienne de faire appel à la raison ?                       


Du coté des philosophes

                        La question s’est déjà posée et : «  D’après le témoignage des Actes des Apôtres, le message du christianisme se heurta très rapidement aux courants  philosophiques de l’époque… »
                        Pour se faire comprendre des païens, les premiers chrétiens ne pouvaient se borner à renvoyer leurs discours à Moïse et aux prophètes. Ils devaient faire appel à la connaissance naturelle de Dieu ainsi qu’à la voix de la conscience morale de tout homme. La religion grecque abondait en dieux veillant sur l’homme,  qui avait basculé dans l’idolâtrie. Comme les philosophes s’étaient déjà opposés aux mythes et aux cultes à mystère, que l’idolâtrie et le polythéisme ont toujours fait  horreur à l’homme de la Bible ; les premiers chrétiens estimèrent qu’il était sage de mettre leur discours en rapport avec la pensée des philosophes. Ces derniers avaient une vision respectueuse de la transcendance divine. Donc lorsque les chrétiens se sont trouvés en situation où ils avaient à justifier de leur foi, les Pères de l’Eglise et les pères de la philosophie ont mis en évidence le lien qui existait entre la raison et la religion. C’est sur cette base que les Pères de l’Eglise entreprirent un travail fécond avec les disciples des philosophes de l’Antiquité pour la compréhension du Dieu de Jésus-Christ.
Les  grandes philosophies se réfèrent à un fondateur, mais qui n’est pas lui-même l’objet de cette philosophie alors que la foi chrétienne affirme en Jésus le révélateur et le révélé. Donc très vite  des différents apparaissent et les mettent en opposition, car la foi chrétienne représente la transcendance divine par un visage humain sous forme de faiblesse alors que  les philosophes se faisaient une tout autre idée de la transcendance. Pour les philosophes Dieu est une pure Pensée, il est inatteignable et ne peut s’intéresser à l’homme.
 Pour Aristote « l’univers entier se meut sous l’attraction de la Pensée divine en étant attiré vers elle comme par un aimant ».
 La naissance du christianisme fût donc difficile.
De plus pour les chrétiens, leur  premier devoir était, l’annonce du Christ ressuscité. L’évangile offrait une réponse tellement satisfaisante à la question du sens de la vie, qui était demeurée jusqu’alors sans réponse, que la vision des philosophes leur paraissait parfois bien inadaptée.
Pour Clément d’Alexandrie la philosophie était un enseignement préparatoire à la Foi chrétienne. Tertullien et Irénée émirent des réserves.  C’est St Augustin, le grand Docteur d’Occident qui était en contact avec différentes écoles philosophiques, qui a réussi le premier à faire le lien entre les philosophes et la doctrine catholique. L’évêque d’Hippone réussit à produire la première grande synthèse de la pensée philosophique et théologique vers laquelle confluaient les courants de pensée grecs et latins. A la suite de ces échanges, certains philosophes affichent leur foi d’autres leur incroyance.

                    La raison en philosophie est limitée par des principes d’ordre et de méthode  à elle seule, elle ne nous fait rien connaître. Simplement elle nous aide à réfléchir.              
 

Du côté de la science
 
                 Les progrès scientifiques nous ont fait avancer dans le domaine de la connaissance et l’homme a pu penser qu’il allait pouvoir tout expliquer, tout maîtriser. Mais en mathématiques, la raison est la valeur qui permet de passer  d’un membre  à un autre d’une suite. L’arithmétique suppose connu ce qu’est un nombre premier.
                Le doute scientifique des mathématiciens et des physiciens apparaît avec le jugement de Galilée vers 1633. Ce jugement révolutionna les concepts et les croyances. Descartes mit en évidence les erreurs que les certitudes engendrent dans les esprits.  Il mit en place une méthode, dans le but de se dégager du doute et de le faire évoluer. Le doute cartésien est un doute méthodique.  Le cogito est d’abord une méthode pour la science.
              Après de brillantes recherches, Descartes fait table rase de toutes les connaissances non fondées et à  partir de là il y a là une prise de conscience que le doute existe dans tous les esprits. Pour lui ne subsiste que la certitude de la
Pensée qui doute.
               Descartes est le premier philosophe qui a attribué au « moi pensant de l’homme » un rôle décisif et fondateur de l’édification du savoir.
               Par la suite l’intuition de Kant, sera de penser qu'il faut chercher non seulement dans les objets, mais aussi « dans le sujet connaissant lui même ».  (9)
La connaissance du monde  connut alors une avancée en tenant compte de la dimension de l’homme lui-même et de sa perception des choses. Au lieu de chercher  toute vérité dans les choses, Kant et après lui Husserl et d’autres ont pris conscience que la vérité peut être aussi en rapport avec la personne et qu’il y a  un rapport du sujet à l’objet.
               A partir de là  l’homme ne peut que s’interroger et Heidegger ajoute encore à nos interrogations, en disant que l’homme n’est que « le berger de l’être ». De plus les sciences humaines sont venues ajouter de la complexité à  nos incertitudes.
                La science  nous donne les moyens de parvenir jusqu’à un certain point dans la connaissance mais l’expérience est nécessaire et elle est toujours limitée.
                Les philosophes ont épuré les religions de leurs idoles et ils ont fait  avancer la réflexion dans le domaine de la raison qui seule ne fait rien connaître. Mais elle nous oblige à ne pas dire n’importe quoi c’est à dire de faire appel à la raison.
                 Le modernisme avec son avancée scientifique, a pu penser, un moment tout dominer tout maîtriser. Rien n’est prouvé et l’homme est toujours en recherche de vérité et se pose toujours la question du sens de la vie

                 Conscients que toutes les sciences ont des limites, il lui reste la question essentielle du sens de l’existence ;
                 Peut-on expliquer par la Foi le sens de l’existence ?
 
                 En nous interrogeant sur le sujet de cette réflexion nous étions habités par le doute. Pour nous justifier, nous avons voulu démontrer que dans toutes les sciences, il y a des incertitudes, que rien n’est prouvé.

                  Les agnostiques voudraient avoir l’explication de notre croyance. Ils voudraient des preuves pour croire. Nous même nous nous interrogions.  Car prouver que Jésus est ressuscité…  comment ne pas en douter ?
Le cheminement que nous avons fait ici, nous a permis de  mieux percevoir que la Bible n’est pas un livre d’histoires, mais l’histoire d’un peuple qui ne cesse de relire l’alliance au cœur de son histoire  et  nous avons à l’interpréter et a l’accueillir aujourd’hui. Croire en la résurrection  c’est croire à l’impossible, c’est traverser tous les pardons et tous les liens impossibles. C’est savoir que nous avons à garder l’espérance pour surmonter les difficultés de la vie.
 Le Christ ressuscité c’est l’espérance du chrétien. Ce n’est pas éradiquer la mort mais savoir que rien ne peut nous détruire de manière définitive. C’est croire que le bien  triomphera du mal.
 La foi au christ ressuscité ne va pas de soi. Il faut du temps, des avancées et des reculs pour que s’ancre en nous ce qui est la décision la plus fondamentale de notre vie.
Pourquoi vouloir chercher des preuves pour tout et particulièrement pour la foi ?

           Leibniz justifie sa Foi en disant « pourquoi  y a-t-il l’étant et non pas plutôt rien » c’est à dire, pourquoi  le  monde  existe, qu’il est habité alors qu’il pourrait ne rien avoir ?
                Parménide, se contente de dire simplement  « il y a qu’il y a  »

 Du coté des croyants

                 Le croyant accueille Jésus Christ comme fils de Dieu, mais lorsqu’il désire comprendre et approfondir ce qu’il vit et ce qu’il croit,  il se livre à un travail réflexif. Pour croire, il faut penser, mais le doute est inclus dans tout raisonnement, il est de l’ordre de la Foi, il donne de l’importance à la remise en question et  à une ouverture. Accepter de douter c’est vouloir s’approcher d’une connaissance plus vraie. C’est tenter de devenir plus mature avec un esprit plus structuré. Dévaloriser cet état de questionnement serait vouloir imposer une rigidité qui n’accepterait aucune discussion ni aucun cheminement. Mais la réflexion entraîne beaucoup de questions.
                 Husserl nous dit, qu’une fois dans sa vie « il faut se replier sur soi-même et au dedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu’ici et tenter de les reconstruire ». Le doute dans la foi permet d’avancer. Il ne s’agit pas d’un doute sceptique et permanent mais le doute d’une foi vivante toujours en chemin.
                 Sylvie Germain nous dit également « Certains adhèrent à cette vérité proclamée… ils font corps avec elle … Ceux-là font pire qu’escamoter la réponse à l’insondable question de l’existence de Dieu ils la pourrissent, l’empoisonnent, la pétrifient » (10)
 Certains chrétiens vivent leur foi d’une façon frileuse. Le risque est  peut-être un certain enfermement car la foi est  alors passive. Ces chrétiens sont dépourvu de sens critique et ne risquent-ils pas alors « de tomber dans un excès d’affirmations  en annulant ainsi tout questionnement » nous dit encore Sylvie Germain. Il est vrai que l’éducation qu’ils ont reçue, ne leur a jamais permis d’émettre le moindre doute.
                 Penser c’est prendre des risques et Il faut à chaque instant réorienter  sa manière de croire en tenant compte de l’évolution du monde La foi est interpersonnelle, elle ne peut se vivre qu’avec les autres en fidélité avec la parole de Jésus « Aimez-vous les uns les autres ».
                Avec l’évolution du monde, il nous faut donner un fondement à notre foi. Si tous les chrétiens s’enferment dans leur croyance sans pouvoir en parler, sans reconnaître leurs doutes mais aussi leurs choix volontaires, ils risquent de tenir la religion comme dogmatique, enfermante et excluante.
               Jean Paul II nous dit « la foi demande que son objet soit compris avec l’aide de la raison »


La raison et la foi

                 Nous sommes conscients que la foi chrétienne est difficile à expliquer car elle fait appel à une adhésion à une Parole qui vient de quelqu’un. C’est une question de confiance non de raison. Lorsqu’on aime peut-on expliquer pourquoi ? ( c' est une question de confiance faite à quelqu’un). C‘est une expérience à vivre,  il y a du subjectif et de l’affectif dans cette expérience. La foi s’éprouve mais ne se prouve pas  nous dit Saint Augustin.
                 Mais pour faire le choix de croire en toute liberté il nous faut faire appel à la raison. La raison est importante mais elle a des limites. En revanche une connaissance surnaturelle n’est pas limitée. Il faut donc passer d’un donné naturel à une donnée surnaturelle. C’est aussi l’expérience du sacré et la religion assure cette relation.
                 La foi ne disqualifie pas la raison qui l’oblige à se mettre en mouvement mais  la foi accompagnée de la raison devient une énergie.  Nos actes et notre manière d’être ne sont-ils pas nos meilleurs témoignages ? Jésus n’a jamais rien écrit. En parlant de manière d’être, nous ne pensons pas  pour autant, que les chrétiens sont meilleurs que les autres,  ils sont en chemin, ils ont trouvé « l’étoile » qui les guide. Comme saint Thomas, pourrions nous dire, Seigneur fait que mes doutes, mes errements soient le chemin.
               C’est riche d’une certaine  connaissance  indispensable et d’une réflexion, que nous pouvons éprouver notre  foi.

Conclusion

               Cette réflexion nous a permis une nouvelle ouverture. La foi est à partager, elle se nourrit des hommes avec qui nous partageons notre vie.                                                                  
Sommes-nous plus « armés » pour répondre aux interrogations de ceux « qui   n’arrivent pas à croire » ? Peut-être car ayant réfléchi sur nos doutes et aussi sur nos certitudes, nous pouvons accepter l’incompréhension de ceux qui disent ne pas croire, mais qui nous envient et nous posent des questions. Nous trouvons toujours désormais  des points de rencontre.
               Nous savons que nous ne détenons pas la vérité et que toute vérité dont nous nous croyons porteur ne donne aucune place à la vérité de l’autre.(1)
               Vouloir tout expliquer est impossible. « Selon la foi chrétienne, c’est sur la croix que Jésus ouvre et accompli la totalité de la Loi, et c’est par là qu’il la  transmet aux païens » nous dit Jean Paul II.
                Pour que notre foi soit « assumée » il nous faut avoir acquis une connaissance des Lois, qui ne sont que des balises, mais qui lorsqu’elles sont acquises deviennent des lois intérieures.

               Si notre réflexion ne fait que maintenir notre croyance en Dieu, notre interrogation ne peut que se poursuivre.

 .

Doc
Jean Paul II  Foi et Raison Lettre encyclique Fides et ratio
André Léonard Foi et philosophie
André Dartigues .Le croyant devant la critique contemporaine"
Bernard Sesboüé   Croire
Emmanuel Housset – Husserl et l’énigme du monde
Sylvie Germain  Mourir un peu
Ratzinger  Le pluralisme des religions


.
Le pape serait-il devenu la victime comme le christ en son temps ? Le bouc émissaire aujourd'hui ...
Certains "bons catho" pensent détenir la vérité. Il me semble parfois que ce sont les juifs du temps de Jésus. Ils sont intransigeants, nous avons l'exemple avec le pape aujourd'hui (car ce sont souvent ces "bons catho" là qui critiquent le pape) il les gêne bien sûr, ils veulent tellement tout changer mais ne changent pas eux-mêmes.
Les "dames patronesses"  -  Nos juifs d'aujourd'hui. Les saints laïcs qui veulent gouverner,  les vierges pures spécialisée dans les leçons  contre la  droite ;ils parlent de modernité mais ne changent rien à leur comportement Le fait d'être socialiste dans la lutte des classes alors qu'ils s'enrichissent honteusement. Cahuzac aujourd'ui
J'ai fait le choix de dire ce que je pense mais je garderai une certaine distance avec ces "bonnes âmes" pour me protéger.
 

 27 Mars 2009 
Même l'ancien maire de Pessac venu inaugurer la pose de la première pierre d'un lycée à Pessac s'est cru obligé de parler du pape et du préservatif dans son allocution hier...
avec son interprétation bien sûr ou celle qu'il veut en donner. Quelle tristesse !.
Il n'a certainement pas lu l'article mais çà cause...

Enfin pendant qu'on parle du pape et du préservatif à la manière qui nous convient,on se donne bonne conscience. La pauvreté et le mal être dans ces pays devraient sans doute nous interpeller davantage.  Le pape donne un idéal à suivre, c'est son rôle. Il souhaiterait une sexualité dans l'amour et la fidélité.
Il a dit qu'on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires
on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs
Qu'on ne peut trouver la solution que dans un doubleI engagements :
-  une humanisation de la sexualité, une nouvelle façon de se comporter l'un envers l'autre et
- une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades au prix de sacrifices et de renoncements personnels'
 Les africains ont bien compris le message ainsi que ceux qui agissent sur place en s'occupant des sidéens et qui offre une contribution très grande et très importante.mieux que  les gens mal intentionnés y compris dans l'église ils cherchent un bouc émissaire et  sont en quête de pouvoir et  forcément la hiérarchie gêne.
N 'assasinons pas ce pape qui est un homme de très haut niveau intellectuel et qui connaît bien la question du sida. (25 % des structuresi s'occupant des sidéens sont catholiques) 
ne hurlons pas avec les loups.
 Ce pape avoue humblement avoirl a été profondément meurtri de cette incompréhension.
et il aurait certainement autre chose à faire que de se justifier devant quelques renards (et c'est un euphémisme) qui lui cherhcent des noises en déformant sa pensée.
Ceux qui ont lu son livre sur la pluralité des religions paru il y a une dizaine d'années ont compris que ce serait forcément l'une des priorités de son pontificat.et c'est si important
 pour la paix.

En ce qui me concerne j'ai beaucoup moins d'admiration et de respect pour ces prêtres qui ne respectent pas leur pape .  Nous avons le respect des prêtres et sommes à leur écoute à leur service dans la mesure où ils  détiennent  leurs orientations de ceux qui ont été choisis pour cela. Car si au nom de la modernité chacun essaie d'organiser  (de désorganiser)en fonction de "sa" vérité, il veut se prendre pour Dieu lui-même...
. La modernité c'est Vatican 2.  et c'est surtout un ajustement dans le quotidien pour chacun.
Si n'avons pas une orientation  chacun va imposer sa loi. Tenter l'unité des religions avec ça..
 Une "bonne catho" disait un jour, j'ai été appelée... (une voix) quel besoin de pouvoir, que de vouloir imposer ainsi "sa" loi...
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Suite aux commentaires d'un prêtre au sujet du pape ...une personne me disait l'autre jour, "ces curés qui se veulent si libres et critiquent tant le pape ils pensent que les chrétiens vont continuer à les entretenir ?"
L'autre paroissienne "ce curé qui nous parle toujours de ses doutes dans ses homélies ... si le pasteur a des doutes et ne sait pas où il va  comment voulez -vous que les brebis suivent  ? je préfère rester chez moi. 

Je m'abstiendrai du reste...


Quelques commentaires suite à la parution de mon blog :

 - Suis allé sur votre site. Très intéressant. Je suis pour un magistère papal un peu hiératique. Le Pape doit parler ex cathedra, dire la doctrine et non pas parler a des journalistes dans un avion. Dailleurs, je ne suis pas très partisan des voyages pour un Pape. On voit les résultats .

 - Bravo de l'avoir dit, nous sommes beaucoup à le penser.

 - Le pape moi je n'en tiens pas compte. Tout ce faste autour de lui me dérange beaucoup. Il faut qu'il descende de sa planète. Je crois aux prêtres qui célèbrent les sacrements et je crois qu'ils sont l'intermédiaire de Dieu à ce moment là.

 - Intéressant. Réflexion a poursuivre.


- Heureusement que le pape a fait un sans faute en Terre Sainte. Ses détracteurs guettaient la moindre erreur.
 
- Votre paroisse  est un microcosme que je ne fréquente plus

Ce que je trouve important, c'est que le Pape lors de son dernier voyage en "Terre Sainte" a mis l'accent sur les valeurs communes des trois religions monothéistes


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Je ne suis pas une inconditionnellle du pape, mais un tel acharnement contre lui m'afflige

 
Lorsque je travaillais dans un service d'I.V.G (
 d'interruption  volontaire de grossesse )

Le Pape Jean Paul  2 avait dit que toutes les personnes qui travaillaient dans ces services serait excommuniés. J'avais eu l'occasion de rencontrer l'évêque du moment  Monseigneur Maziers
. Je lui avais expliqué ce que je faisais les entretiens dans ce service , que je n'étais pas là pour encourager les femmes à faire des IVG, mais à les écouter pour les aider à faire le moins mauvais choix. Que j'essayais d'être le plus neutre possible. 
 Que si le pape m'excommunait c'est qu'il n'avait rien compris.

.Il m'a donné son point de vue. dont je me dispenserai d'utiliser le contenu.

 

Etant adulte ,j'ai pris mes responsabilités

 

Lorsque j'ai fait un mémoire sur ce service, j'en ai remis un exemplaire à Monseigneur Eyt

qui m'a remerciée en me donnant sa vision sur le sujet.




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commentaires

G
note personnelle :Je ne pense pas que le Christianisme soit plus une Science qu'une religion!<br /> <br /> Guy Morice
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